Pratiquer une activité sportive favorise un repos serein, et inversement; ne pas dormir engendre de la fatigue dans la pratique intellectuelle comme dans la pratique physique.
Les spécialistes de la médecine du sport et les coachs sportifs s'accordent pour dire qu'un cycle de repos régulier paramètre la performance au même titre que l'entraînement ou que l'équilibre alimentaire.
Les spécialistes du sommeil vont dans le même sens et il n'est pas rare d'excuser une contre-performance par le décalage horaire subi lors d'un déplacement inter-continental ou encore de parier sur une équipe qui accueille à domicile une autre venant de l'autre bout du monde - à valeur tactique égale.
En plus d'un sommeil régulier, le sportif doit veiller à ce qu'il soit aussi qualitatif.
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De l'art de savoir se reposer....... |
Décryptons ensemble les phases du sommeil de l'athlète de haut-niveau pour mieux comprendre...
Le sommeil comporte 2 phases cycliques d'environ 90 mn avec du sommeil lent puis du sommeil paradoxal alternés. Le sommeil lent se décompose en 4 phases allant de l'endormissement au sommeil lent profond - SLP. Pendant le sommeil paradoxal, les muscles se relâchent totalement alors que le cerveau s'active et rêve; le bénéfice de ce sommeil est donc modéré chez le sportif.
Le sport a une incidence non négligeable sur les cycles puisqu'un sportif utiliseant plus de 60% de sa capacité respiratoire s'endort plus vite, est plus vite et plus longtemps en SLP, et moins longtemps en sommeil paradoxal.
De ce fait, en phase SLP; la reconstruction des tissus musculaires est favorisée, les cellules se régénèrent et la baisse de température du corps stimule la synthèse protéique. Il a été constaté que cette phase permet de faciliter l'élimination des toxines - facteur de crampes et de fatigues.
Le sportif se doit donc de maintenir ce cercle vertueux en s'accordant des phases de repos en conséquence. Dans le cas contraire, les réflexes vont être diminués au même titre que le plaisir de s'entraîner et de vertueux; le cercle va devenir vicieux.
En plus d'un repos conséquent - parfois forcé ( Quelle vie de devoir se reposer!), le sportif veillera à ne pas s'entraîner tard au risque que l'endormissement s'installe plus lentement et que le SLP en soit affecté.
Inutile de préciser ici que la qualité de l'alimentation influe également sur la qualité du sommeil mais là n'est pas notre sujet.
Amis athlètes, pour un SLP qualitatif et productif: 2 conseils supplémentaires:
- Pensez à noter vos acquis nocturnes en gardant un carnet à proximité - il semblerait que les connaissances psychomotrices complexes se développent et s'affinent à ce moment-là. Travailler un passage de balle ou une montée de genou la nuit ne vous serait peut-être pas venu à l'idée! Notez donc bien tous vos souvenirs stratégiques avant de vous rendormir en entamant un prochain cycle!
- Enfin: choisissez du linge confortable et résistant, un allié précieux pour des lendemains sportifs et concluants!!!!
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