Comment ne pas se sentir impliqué écologiquement quand on travaille et fabrique sur un territoire verdoyant et splendide.
Nos lieux de fabrication sont depuis toujours intégrés dans le paysage vosgien et en exploitent les richesses naturelles avec le souci de les recycler et de les respecter.
Vous retrouverez tout au long de ce blog le détail de notre process, de notre usage des ruisseaux, de nos engagements écologiques et de l'avant-gardisme de notre R§D en matière d'éco-conception....
TGL a aujourd'hui le plaisir de vous faire part de son engagement dans un projet novateur de traitement du linge permettant de garantir la satisfaction des usagers tout en réduisant l'impact environnemental que l'utilisation engendre.
Un beau projet dont nous donnerons les conclusions dans quelques mois....
Eco-innovation :
Lancement d’un projet à la croisée de l’hôtellerie et du textile
Tous les acteurs du secteur
hôtelier le savent, le traitement du linge dans un hébergement touristique est
un poste important à plusieurs niveaux : la satisfaction du client, qui
recherche un niveau de propreté et de qualité irréprochables ; le coût de traitement du
linge, souvent premier poste de charge variable des hébergements touristiques ; et l’impact
environnemental induit par le nettoyage quotidien d’un grand nombre de produits
textiles. En s’appuyant sur
les travaux réalisés lors de l’affichage environnemental des hébergements
touristiques, le traitement du linge hôtelier représente sur la France :
470 000 tonnes de CO2 émises par an (soit l’équivalent d’une ville de
64 000 habitants telle que Quimper ou Levallois-Perret), plus de
10 million m3 d’eau par an (soit les besoins annuels de
200 000 français) et 15 000
tonnes de produits lessiviels.
Fort de ce constat, les acteurs
économiques de la filière se sont organisés dans un projet commun pour imaginer
les futurs services de nettoyage de linge sobres sur le plan environnemental,
justes au niveau économique et satisfaisant la qualité perçue du consommateur.
Ce projet a été initié cet été et intègre l’ensemble des acteurs de la chaîne
de valeur :
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Les hôteliers : plusieurs
hôtels participent pour tester auprès de leurs clients les solutions imaginées
collectivement lors du projet. L’Association des Professionnels Indépendants de
l’Industrie Hôtelière (APIIH) pilote de l’action a rassemblé plusieurs hôtels
dans le projet : l’Hôtel La Pérouse et l’Hôtel Amiral (Nantes), le Clarion
hôtel Château Belmont (Tours) et l’Hôtel Holiday Inn Bernin (Grenoble) –
d’autres établissements pourront rejoindre le projet
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Les blanchisseurs de linge :
représentés sur toute la France, notamment au sein du Cercle du Propre. Ils auront pour mission de
travailler à l’optimisation, la recherche et l’application de nouveaux procédés
de nettoyage du linge. Participent au projet les blanchisseries
suivantes : Blanchisserie Bargues (82), Blanchisserie du Maine (53),
Blanchisserie Boisset (15), BMB (Blanchisserie Morel
Bordet-38), BTM (49), Lavox (36) et Lingenet (25).
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Tissus Gisèle représente les
fabricants de textile. La dernière société de confection française aura à cœur
de proposer des textiles innovants et des procédés de traitement qui
permettront une réduction des impacts par un possible allongement de la durée
de vie et des économies lors du nettoyage du linge
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Ecolab : fabricant de
produits lessiviels dont la principale usine est basée à Châlons-en-Champagne,
Ecolab aura en charge de proposer des produits pouvant réduire les impacts lors
du traitement du linge (baisse de la température par exemple).
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Des centres techniques et bureaux
d’études tels que l’IFTH, le CTTN-Iren et EVEA Tourisme, qui distilleront leurs
connaissances sur les thématiques du textile, du nettoyage et de
l’éco-conception, appuieront les acteurs dans le projet.
Les retombées attendues de ce
projet sont nombreuses : commercialisation de nouvelles prestations,
réduction ambitieuse des impacts environnementaux, baisse des coûts futurs (ou
du moins, maintien des prix dans un contexte de hausse du prix de l’énergie, de
l’eau et des matières première), premiers pas vers un écolabel, et bien sûr
reconnaissance par le grand public d’une manière différente, positive de parler
de développement durable. Dans ce cadre, l’ADEME Pays de la Loire et l’Agence
de l’Eau Loire Bretagne n’ont pas hésité à financer le projet en partie.
Prévu pour une durée de 18 mois,
le projet se ponctuera par l’organisation d’une journée technique pour les
professionnels. Il serait en effet dommage de ne pas diffuser les principaux
enseignements de ce projet innovant.